biographie-et-histoire-de-mes-aeuils

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Les enfants de Madeleine Yvonne Gougeard et Marcel Raoul Sorel

Madeleine Yvonne Gougeard (1916 – 1982) et Marcel Raoul Sorel (1910 – 1981) ont uni leurs vies et formé une famille empreinte de tendresse, de valeurs solides et d’un profond attachement aux leurs. De cette union sont nés trois enfants, chacun laissant à sa manière une empreinte discrète mais durable dans le cœur de ceux qui les ont connus.

 

1. Marcelle Alice Madeleine Sorel (1936 – 2003)

Naît le jeudi 29 octobre 1936 à vingt-deux heures trente, dans une modeste maison située au 14 Rue de la Verrerie, à Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime). Elle est la fille légitime de Marcel Raoul SOREL, chaudronnier de 26 ans, et de Madeleine Yvonne GOUGEARD, sans profession, âgée de 20 ans. La France des années 1930, frappée par la Grande Dépression, peine à se relever économiquement. Pourtant, l'année 1936 marque un tournant historique : le Front populaire accède au pouvoir, offrant aux Français des acquis sociaux inédits comme les congés payés et la semaine de 40 heures. C’est dans ce contexte d’espoir et de bouleversements que Marcelle voit le jour.

Marcelle grandit dans une Normandie paisible jusqu'à ce que l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, vienne bouleverser sa vie. À seulement trois ans, elle est témoin des tensions croissantes qui précèdent l’occupation allemande de 1940. Gonfreville-L'Orcher, proche du port stratégique du Havre, devient une zone de danger constant. Les bombardements alliés de 1944, visant à libérer les ports normands, transforment le paysage et marquent durablement les mémoires. La famille SOREL, comme tant d'autres, doit faire preuve de courage et de résilience face aux privations, aux évacuations et aux pertes.

La guerre terminée, la France entre dans une période de reconstruction massive. Les années 1950, marquées par le début des Trente Glorieuses, voient le pays se relever économiquement. Les industries se modernisent, et les ouvriers comme le père de Marcelle, chaudronnier, deviennent des acteurs centraux de ce renouveau. C’est dans ce contexte de dynamisme et de changements qu’elle rencontre Jean Michel COTE, dont les origines demeurent mystérieuses. Le 3 août 1957, à l’âge de 20 ans, Marcelle et Jean Michel s’unissent à Gonfreville-L'Orcher.

Le mariage de Marcelle coïncide avec des faits historiques majeurs : cette même année, la signature du Traité de Rome jette les bases de l’Union européenne, marquant le début d'une nouvelle ère de coopération en Europe.

Marcelle vit les années suivantes dans un monde en pleine mutation. Elle assiste aux bouleversements sociaux et politiques des années 1960 et 1970, tels que Mai 68 et l'essor des droits des femmes. Pourtant, sa vie personnelle est marquée par des épreuves.

Le 26 mai 1981, son père Marcel s’éteint, laissant Marcelle, alors âgée de 44 ans, confrontée au deuil. À cette époque, François Mitterrand vient tout juste d’être élu président, symbolisant l’alternance politique et un nouvel espoir pour la gauche française. L'année suivante, le 19 décembre 1982, Marcelle perd également sa mère Madeleine, à l’âge de 46 ans. Ces pertes successives laissent une empreinte indélébile dans sa vie.

Les années 1980 et 1990 voient Marcelle évoluer dans un monde qui se transforme rapidement. L’arrivée de la mondialisation, les premiers pas vers une société numérique et la fin de la Guerre froide redéfinissent les équilibres mondiaux. Alors que la France célèbre la victoire de la Coupe du Monde de football en 1998, Marcelle, âgée de 62 ans, observe avec curiosité les nouvelles générations qui façonnent un monde bien différent de celui qu’elle a connu.

Marcelle Alice Madeleine SOREL s’éteint le jeudi 13 novembre 2003, à Montivilliers (Seine-Maritime), à l’âge de 67 ans. Cette année-là, le monde pleure le décès de figures emblématiques comme Nina Simone ou Gregory Peck, tandis que la France débat sur la place du voile dans les écoles. La disparition de Marcelle marque la fin d’un chapitre familial, mais son histoire, traversée par les grands événements du XXe siècle, demeure un précieux témoignage de la vie d’une femme ordinaire dans un siècle extraordinaire.

 

2. Nelly Germaine Suzanne Sorel (1939 – 2012)

Naît le jeudi 29 octobre 1936 à vingt-deux heures trente, dans une modeste maison située au 14 Rue de la Verrerie, à Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime). Elle est la fille légitime de Marcel Raoul SOREL, chaudronnier de 26 ans, et de Madeleine Yvonne GOUGEARD, sans profession, âgée de 20 ans. La France des années 1930, frappée par la Grande Dépression, peine à se relever économiquement. Pourtant, l'année 1936 marque un tournant historique : le Front populaire accède au pouvoir, offrant aux Français des acquis sociaux inédits comme les congés payés et la semaine de 40 heures. C’est dans ce contexte d’espoir et de bouleversements que Marcelle voit le jour.

Marcelle grandit dans une Normandie paisible jusqu'à ce que l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, vienne bouleverser sa vie. À seulement trois ans, elle est témoin des tensions croissantes qui précèdent l’occupation allemande de 1940. Gonfreville-L'Orcher, proche du port stratégique du Havre, devient une zone de danger constant. Les bombardements alliés de 1944, visant à libérer les ports normands, transforment le paysage et marquent durablement les mémoires. La famille SOREL, comme tant d'autres, doit faire preuve de courage et de résilience face aux privations, aux évacuations et aux pertes.

La guerre terminée, la France entre dans une période de reconstruction massive. Les années 1950, marquées par le début des Trente Glorieuses, voient le pays se relever économiquement. Les industries se modernisent, et les ouvriers comme le père de Marcelle, chaudronnier, deviennent des acteurs centraux de ce renouveau. C’est dans ce contexte de dynamisme et de changements qu’elle rencontre Jean Michel COTE, dont les origines demeurent mystérieuses. Le 3 août 1957, à l’âge de 20 ans, Marcelle et Jean Michel s’unissent à Gonfreville-L'Orcher.

Le mariage de Marcelle coïncide avec des faits historiques majeurs : cette même année, la signature du Traité de Rome jette les bases de l’Union européenne, marquant le début d'une nouvelle ère de coopération en Europe.

Marcelle vit les années suivantes dans un monde en pleine mutation. Elle assiste aux bouleversements sociaux et politiques des années 1960 et 1970, tels que Mai 68 et l'essor des droits des femmes. Pourtant, sa vie personnelle est marquée par des épreuves.

Le 26 mai 1981, son père Marcel s’éteint, laissant Marcelle, alors âgée de 44 ans, confrontée au deuil. À cette époque, François Mitterrand vient tout juste d’être élu président, symbolisant l’alternance politique et un nouvel espoir pour la gauche française. L'année suivante, le 19 décembre 1982, Marcelle perd également sa mère Madeleine, à l’âge de 46 ans. Ces pertes successives laissent une empreinte indélébile dans sa vie.

Les années 1980 et 1990 voient Marcelle évoluer dans un monde qui se transforme rapidement. L’arrivée de la mondialisation, les premiers pas vers une société numérique et la fin de la Guerre froide redéfinissent les équilibres mondiaux. Alors que la France célèbre la victoire de la Coupe du Monde de football en 1998, Marcelle, âgée de 62 ans, observe avec curiosité les nouvelles générations qui façonnent un monde bien différent de celui qu’elle a connu.

Marcelle Alice Madeleine SOREL s’éteint le jeudi 13 novembre 2003, à Montivilliers (Seine-Maritime), à l’âge de 67 ans. Cette année-là, le monde pleure le décès de figures emblématiques comme Nina Simone ou Gregory Peck, tandis que la France débat sur la place du voile dans les écoles. La disparition de Marcelle marque la fin d’un chapitre familial, mais son histoire, traversée par les grands événements du XXe siècle, demeure un précieux témoignage de la vie d’une femme ordinaire dans un siècle extraordinaire.

 

3. Claude Gaston Raoul Sorel (1940 – 1982)

Est né un jeudi d’hiver, le 5 décembre 1940, dans la petite ville industrielle de Gonfreville-L'Orcher, au cœur de la Normandie. Sa venue au monde, dans la maison familiale située 14 rue de la Verrerie, se fait en pleine période de bouleversements mondiaux, alors que l'Europe est plongée dans la Seconde Guerre mondiale.

Il est le fils légitime de Marcel Raoul Sorel, un chaudronnier dévoué à son métier, et de Madeleine Yvonne Gougeard, une mère au foyer attentive. Claude vient enrichir une fratrie composée de deux sœurs aînées : Marcelle Alice Madeleine (née en 1936) et Nelly Germaine Suzanne (née en 1939). Dans ce foyer modeste, marqué par les rythmes de la vie ouvrière, Claude grandit au milieu des valeurs de solidarité et de résilience propres à sa famille.

Claude vient au monde dans une France occupée. La Normandie, et particulièrement les environs de Gonfreville-L'Orcher, vit sous la menace constante des bombardements alliés visant les installations portuaires et industrielles. La maison familiale, bien que située à proximité de ces cibles stratégiques, devient un refuge où les enfants apprennent à vivre avec l’incertitude quotidienne.

Les premières années de Claude sont marquées par les privations imposées par l’Occupation allemande, mais également par les récits d'espoir d’une libération à venir. Lorsqu’il a trois ans, en 1944, le débarquement allié en Normandie apporte enfin une lueur de liberté, mais au prix de destructions massives dans la région. Ce contexte difficile forge la personnalité de Claude, qui grandit dans un monde où l’effort collectif et la reconstruction prennent une place centrale.

Les années qui suivent la guerre voient une France en pleine reconstruction. Gonfreville-L'Orcher, avec sa tradition industrielle, devient un symbole de résilience et de modernité. Claude, jeune homme dans les années 1950, est témoin des Trente Glorieuses, une période de prospérité économique et sociale qui transforme la France.

Le 13 avril 1963, à l’âge de 22 ans, Claude unit sa destinée à celle de Raymonde Jacqueline Françoise Burel lors d’une cérémonie à Gonfreville-L'Orcher. Peu d’informations subsistent sur Raymonde, mais leur mariage témoigne de l’ambition de bâtir un avenir à deux dans une époque marquée par les espoirs de stabilité et de progrès. Toutefois, comme pour sa sœur Nelly, aucun enfant n’est connu de leur union, laissant à penser que leur vie commune s’est principalement concentrée sur leur lien personnel.

La vie de Claude, bien que remplie de moments de bonheur, est aussi marquée par des pertes profondes. En 1981, son père Marcel décède, alors que Claude a 40 ans. Cette perte, survenue dans la maturité de sa vie, précède de peu son propre décès. Claude s’éteint tragiquement le 1er août 1982, à l’âge de seulement 41 ans, au Havre. Ce départ prématuré laisse un vide immense dans sa famille, et il repose désormais dans les mémoires comme un homme ayant traversé des époques tumultueuses avec courage.

La courte vie de Claude Gaston Raoul Sorel s’inscrit dans un siècle marqué par des transformations profondes : la Seconde Guerre mondiale, les Trente Glorieuses, et le début d’une ère moderne en France. Né dans une époque d’incertitudes, il a grandi avec l’espoir d’un renouveau, puis a contribué à la vie d’une Normandie industrielle et résiliente. Sa famille, centrée sur des valeurs de travail et de solidarité, incarne l’histoire des classes ouvrières françaises, qui ont été au cœur de la reconstruction et du progrès du XXe siècle.

En célébrant la vie de Claude, on honore aussi les récits silencieux des familles ordinaires dont les destins sont liés à l’Histoire universelle.



29/05/2025
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